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Blues mon ami

Blues mon ami - Toutes les guerres du monde - Poème de Théo Bamara

Ce n’est jamais bien loin
Que tu pars
Lorsque je te chasse

Ce n’est jamais bien longtemps
Que tu t’en vas
Blues mon ami,

J’aime à t’extirper
De mes vieilles entrailles
Fatiguées par la vie

J’aime tout autant
Quand tu t’en reviens
Comme un démon tourmenté

Qui cherche à retrouver
La vieille maison
Qu’il a toujours hantée

Blues mon ami,
Tu as besoin de moi
Pour te chanter

Et j’ai besoin de toi
Pour pétrir
Mes humeurs, mes malheurs

Blues mon ami,
Avec toi à mes côtés,
Et ma vieille guitare,

Je suis le plus
Misérable et le plus vivant
De tous les hommes