C’est un temps
Qu’ils t’aimeront
C’est un temps
Qu’ils te loueront,
Te visiteront,
Demain,
L’abîme,
Le silence et la vérité
De l’écho vide
Reprendront leurs places
Entre toi et les amis
D’un temps éphémère
C’est un temps
Qu’ils t’aimeront
C’est un temps
Qu’ils te loueront,
Te visiteront,
Demain,
L’abîme,
Le silence et la vérité
De l’écho vide
Reprendront leurs places
Entre toi et les amis
D’un temps éphémère
Parle-moi
Belle almée,
Parle moi
« Nacréade ».
Parle-moi d’infini
Parle-moi
De l’éternel,
Des rêves sans bords
Parle-moi
De l’euphorie enivrante
De nos cœurs en espoir
Parle-moi… De nous…
Parle-moi d’élans…
Parle-moi de paix,
De nos cœurs qui brûlent
Apaise si tu le puis,
Mes tremblants soupirs
Donne donc ce souffle précieux
Que je cherche…
À l’infini, Vulnéraire,
A l’infini,
Déclamons et donnons
Nos amours
J’aime ces instants
Où la vie est fine
J’aime ces moments
Où toute l’essence est spleen
Le chant mélancolique
Et abyssal de nos cœurs gais,
Les tons symphoniques
D’anodines beautés
Nous couvrent avec douceur
De l’indigo spleen
Et, tambourinent
Sur nos cœurs en bonheur
J’ai marché seul,
Portant le linceul,
Les yeux en larmes
J’ai marché, l’âme
O combien contrite
O combien détruite
Je t’ai mené
De ton sang vidé,
Je t’ai porté, opalin,
En mes tremblantes mains,
Au dernier séjour
Mon bel amour
Et dans le silence
De ton absence,
J’ai ragé et j’ai gémi,
J’ai pleuré et j’ai vomi
Je me suis tordu
Et à terre débattu
Le ciel bleu
La musique de la pluie
La vie en douceur
Les danses de nos essences.
La force de l’amour
La liberté
L’inconnu
Le mystère
Des bonheurs et des larmes…
Nous sommes si riches
De la gloire
De ces choses simples.
L’amour se tient pur
Au-delà
De nos vies.
Le bonheur en est parti
La paix en est le fruit
La vérité est son âme
L’amour est doux
L’amour est humble
L’amour est
Cette tranquille plénitude
Qui gonfle nos “cœurs”
De toutes ces choses
Aux saveurs indicibles
© Théo Bamara – 2001 – Extrait de « Chamts d’amour – Poèmes en Bleu »
Peinture : Bernard Fintz
L’acte
Est, de la vie,
L’essentiel
Le verbe, toujours,
Est éphémère
Sa vie et sa mort
Se confondent
En un seul instant
L’acte
Est, de la vie,
L’essentiel
© Théo Bamara – 2001
Extrait de « Chamts d’amour – Poèmes en Bleu »
Je vis.
Par la mort qui vient
Je vis.
Par l’espoir qui coule
Par le feu qui brûle
Par les tons
Les couleurs
Je vis.
Par les parfums qui passent
Les saisons qui trépassent,
La musique de l’essence
Je vis par tout ce qui est vie
Je vis par “Je suis”
© Theo Bamara – 03-03-1999 – Publié dans « Chamts d’Amour »
C’est comme un vide
Qui m’emplit
Comme un guide
Que je suis
Et je sais la misère
Qui l’habite
Je sais aussi
Les euphoriques ivresses
Qui tapissent les replis
De ce « chamt » d’amour
Qui coule en moi
Doucement,
De l’aube à la vesprée
Je le cultive et l’élève
En pensant
A celle qui est libre
A celle qui est belle
A celle qui est fidèle
Qui m’embrassa
Au matin de mes essences
Celle qui était là
Et qui, là,
Sera toujours