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Chamts d’Amour

« Chamts d’amour » est un recueil de Théo Bamara. Composé d’une quarantaine de poèmes ce recueil est la seconde et dernière partie de la collection « Poème en Bleu ». A ce titre il continue et parachève la découverte et l’exploration du sentiment amoureux, et de l’amour dans ses divers essences et degrés (de l’amitié à l’amour, sans oublier le désamour). Le terme « chamts » est une contraction et un mixe de champ et chant car l’amour est cela tout à la fois.

Parle-moi

Parle-moi
Belle almée,
Parle moi
« Nacréade ».

Parle-moi d’infini
Parle-moi
De l’éternel,
Des rêves sans bords
Parle-moi
De l’euphorie enivrante
De nos cœurs en espoir
Parle-moi… De nous…
Parle-moi d’élans…
Parle-moi de paix,
De nos cœurs qui brûlent
Apaise si tu le puis,
Mes tremblants soupirs
Donne donc ce souffle précieux
Que je cherche…

À l’infini, Vulnéraire,
A l’infini,
Déclamons et donnons
Nos amours

Indigo spleen

J’aime ces instants
Où la vie est fine
J’aime ces moments
Où toute l’essence est spleen

Le chant mélancolique
Et abyssal de nos cœurs gais,
Les tons symphoniques
D’anodines beautés

Nous couvrent avec douceur
De l’indigo spleen
Et, tambourinent
Sur nos cœurs en bonheur

Cimetière des Amours

J’ai marché seul,
Portant le linceul,
Les yeux en larmes
J’ai marché, l’âme
O combien contrite
O combien détruite

Je t’ai mené
De ton sang vidé,
Je t’ai porté, opalin,
En mes tremblantes mains,
Au dernier séjour
Mon bel amour

Et dans le silence
De ton absence,
J’ai ragé et j’ai gémi,
J’ai pleuré et j’ai vomi
Je me suis tordu
Et à terre débattu

Plénitude

Plénitude






L’amour se tient pur

Au-delà

De nos vies.

Le bonheur en est parti

La paix en est le fruit

La vérité est son âme






L’amour est doux

L’amour est humble

L’amour est

Cette tranquille plénitude

Qui gonfle nos “cœurs”

De toutes ces choses

Aux saveurs indicibles




© Théo Bamara – 2001 – Extrait de « Chamts d’amour – Poèmes en Bleu »

Peinture : Bernard Fintz

Un fait divers

Je vis.

Par la mort qui vient

Je vis.

Par l’espoir qui coule

Par le feu qui brûle

Par les tons

Les couleurs

Je vis.

Par les parfums qui passent

Les saisons qui trépassent,

La musique de l’essence

Je vis par tout ce qui est vie

Je vis par “Je suis”

© Theo Bamara – 03-03-1999 – Publié dans « Chamts d’Amour »

« Chamt » d’Amour

C’est comme un vide
Qui m’emplit
Comme un guide
Que je suis 

Et je sais la misère
Qui l’habite
Je sais aussi
Les euphoriques ivresses
Qui tapissent les replis
De ce « chamt » d’amour
Qui coule en moi 

Doucement,
De l’aube à la vesprée
Je le cultive et l’élève 

En pensant
A celle qui est libre
A celle qui est belle
A celle qui est fidèle
Qui m’embrassa
Au matin de mes essences
Celle qui était là
Et qui, là,
Sera toujours