Aujourd’hui je souhaite vous présenter Concha BUIKA.
Ceux qui connaissent mon amour de la musique savent que j’aime particulièrement les chanteurs dits « à voix ».
Avec celles de Terence Trent d’Arby, de Prince, Seal et autres Macy Gray, la voix de Concha Buika est, peut-être plus que celles des illustres artistes cités auparavant, celle qui me procure le plus d’effet. C’est quelque chose de l’ordre de l’indicible, c’est du velours à l’état brut.
C’est une voix chaleureuse, chargée, envoutante, aux intonations et flexions implacables portant le blues naturels des « Hommes » qu’on peut retrouver dans le blues, le flamenco, ou le fado.
Née le 11 mai 1972 à Palma de Majorque en Espagne, Concha Buika a grandi dans un quartier de Gitans et mêle d’une voix aux inflexions rauques le flamenco, la copla, le jazz, la soul et le funk.
Je vous laisse découvrir et en juger de vous même :
En bonus, un duo magnifique avec Luz Cazal où à mon humble sens (mais peut-être ne suis-je pas objectif), elle fait en seconde partie, une entrée absolument éblouissante et fracassante, sublimant ainsi la chanson.
« Elle chante du Flamenco, des Coplas andalouses, mais aussi de la Soul, du Funky et du Jazz. Pour composer, elle s’imprègne de l’air ambiant, de la souffrance des voisins, des tensions inter ethniques et communautaires pour en faire une symphonie qui résonne comme un cri, comme une prière. Qu’elle interprète en français Ne me quittes pas de Jacques Brel, ou la version espagnole de La Bohème de Charles Aznavour et Jacques Plante, qu’elle chante avec Seal, avec Luz Casal ou avec un orchestre symphonique à Vienne une de ses compositions, Siboney, Concha Buika est toujours cette femme vraie toute entière dans son chant. »
Site terre de compassion (https://terredecompassion.com/2018/06/05/concha-buika-la-voix-de-la-liberte/)