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Plénitude – Peinture de Bernard Fintz

Plénitude - Peinture de Bernard Finds - Huile sur toile - 73 cm x 54 cm - 2000
Plénitude - Peinture de Bernard Finds - Huile sur toile - 73 cm x 54 cm - 2000
Plénitude – Peinture de Bernard Finds – Huile sur toile – 73 cm x 54 cm – 2000

Une réflexion sur le mystère de la vie et la
naissance de l’Être.

Les neuf oranges déposées dans la corbeille de la

mariée symbolisent la multitude, le hasard
de l’existence, les neuf mois de
la gestation, le ciel de nos amours, à la fois
une fin et un recommencement.

Le fruit qui doit  » Être  » dans l’amour
est don, jaillissement, irradiation
perpétuelle.

Il est Plénitude.

PLÉNITUDE
( 73 x 54 2000 )
Huile sur toile

Sources : site de l’artiste

Plénitude

Plénitude - Poème de Théo Bamara - Extrait de « Chamts d'amour - Poèmes en Bleu » - Peinture Bernard Fintz

Plénitude






L’amour se tient pur

Au-delà

De nos vies.

Le bonheur en est parti

La paix en est le fruit

La vérité est son âme






L’amour est doux

L’amour est humble

L’amour est

Cette tranquille plénitude

Qui gonfle nos “cœurs”

De toutes ces choses

Aux saveurs indicibles




© Théo Bamara – 2001 – Extrait de « Chamts d’amour – Poèmes en Bleu »

Peinture : Bernard Fintz

Souvenirs d’Enfance

Souvenirs d'Enfance - Poème de Théo Bamara - Publié dans "Menthal" - Poèmes en Bleu

Une seule image demeure
Et survit à tous mes malheurs
Celle d’une femme africaine
Qui m’était tout comme une reine

Un seul mot a pu échapper
Aux méandres du noir passé
Son écho vibre encore ce jour
Et raisonne comme l’Amour

A ces rêves meurtris, rompus
Un seul bonheur a survécu
C’est le délicieux souvenir

Des instants pleins de plaisir
Où j’étalais sur sa peau noire
Une crème aux senteurs d’espoir

L’essentiel

L'essentiel - Poème de Theo Bamara - Extrait du recueil "Chamts d'Amour"

L’essentiel






L’acte

Est, de la vie,

L’essentiel






Le verbe, toujours,

Est éphémère

Sa vie et sa mort

Se confondent

En un seul instant






L’acte

Est, de la vie,

L’essentiel






© Théo Bamara – 2001
Extrait de « Chamts d’amour – Poèmes en Bleu »

Vertige – Danse avec le vide

Vertige - Toutes les guerres du monde - Poésie moderne française - Poème de Théo Bamara

Et puis voilà tout mon monde
Qui, tel le temps dans la tombe
Soudain s’arrête et se fige
A mes pieds, le vide.
Il danse, oscille et tournoie
Et dans ma tête c’est l’effroi.

A mes pieds le vide,
Devers moi il s’en vient !
Telle une furie, il s’en vient !
Telle une mer avide,
Telle une mer démontée !
L’échine saline de son écume
Happe mon corps pétrifié
Par l’environnante brume

Le fond de son ventre immense
Repu de mille démences
M’attire en ces entrailles
Je me débats, je bataille
M’agrippant à un équilibre illusoire
Mais ma résistance est dérisoire

Bien hélas ! Peine perdue
Par le vide je suis pris
Je suis par ses bras ravi
Dans un ballet décousu
Qui me berce, me ballote,
Telle une vieille barque saoule
Voguant sur la flotte,
Entrainée par la houle

Vaincu par sa force bestiale
Et voyant ma défaite fatale
Je m’abandonne à sa guise
Je me donne et lâche prise
Et c’est alors que je vis
Tapies en ses replis
La vertigineuse intensité
De ses silencieuses beautés

Ainsi, avec le vide je danse
Je danse, et je danse
Et le monde tourne,
Tournoie et tourne
Je n’ai guère plus de tords
Je n’ai guère plus de bord

Un fait divers

Fait divers - Poésie - Poème de Théo Bamara

Je vis.

Par la mort qui vient

Je vis.

Par l’espoir qui coule

Par le feu qui brûle

Par les tons

Les couleurs

Je vis.

Par les parfums qui passent

Les saisons qui trépassent,

La musique de l’essence

Je vis par tout ce qui est vie

Je vis par “Je suis”

© Theo Bamara – 03-03-1999 – Publié dans « Chamts d’Amour »

Nous voilà donc

Nous voilà donc - Photo illustration - Sans abri au regard pénétrant

Nous voilà donc
Seuls dans le monde
Seuls avec nos vies
Seuls avec nos échos vides
Qui parlent d’amour

Je suis sans visage
Je suis sans essence
Anonyme parmi tant,
Qui passent et trépassent
Sans un regard

L’on passe sans voir
Toutes les mains tendues
Et mon âme pleure
Car un ami dans le besoin
Est un ami dont on n’a nul besoin