C’est comme un vide
Qui m’emplit
Comme un guide
Que je suis
Et je sais la misère
Qui l’habite
Je sais aussi
Les euphoriques ivresses
Qui tapissent les replis
De ce « chamt » d’amour
Qui coule en moi
Doucement,
De l’aube à la vesprée
Je le cultive et l’élève
En pensant
A celle qui est libre
A celle qui est belle
A celle qui est fidèle
Qui m’embrassa
Au matin de mes essences
Celle qui était là
Et qui, là,
Sera toujours